Fontenay-aux-Roses, le 30 mai 2016
Après avoir occupé des postes salariés de contrôleur de gestion et de directrice financière, Anne Maurice a quitté le salariat en 2009 pour créer sa propre structure mille et un conseil. Forte de sa polyvalence (elle maîtrise aussi les RH) Anne a choisi de mettre sa vision transversale de l’entreprise à disposition des dirigeants en mode freelance.
Ayant exercé plus de quinze ans dans l’audiovisuel, environnement composé d’un tissu de TPE/PME, le temps partagé s’est imposé comme la solution pour répondre aux problématiques ponctuelles de ses anciens employeurs. À l’écoute et adaptable, Anne est une fine analyste qui sait se montrer force de proposition et porter des projets en concertation. Cette jeune femme dynamique et sportive (outre la boxe française, elle pratique régulièrement la voile et a traversé l’Atlantique en équipage en 2011) conçoit et anime également des formations, illustrant par là son élan à partager les savoirs.
L’arrivée d’Anne Maurice au sein d’Essentiel Gestion étoffe le catalogue de compétences de l’équipe.
Les 3 questions EG à Anne :
- Pourquoi avez-vous choisi de rejoindre notre équipe ?
En 2009, j’ai monté ma société de conseil avec l’idée d’apporter mon expertise aux PME/TPE qui n’ont pas les moyens d’un poste à temps plein, je faisais du contrôle de gestion à temps partagé sans le savoir. J’étais ravie de découvrir que je n’étais pas la seule et faire partie d’Essentiel Gestion est une évidence. Cela me permet d’échanger avec mes pairs sur les problématiques clients ou sur les solutions informatiques. C’est rassurant pour moi de pouvoir m’appuyer sur un réseau de contrôleurs de gestion, j’y trouve plusieurs avantages :
– je développe mes compétences grâce aux échanges,
– c’est rassurant pour mon client de savoir que je peux m’appuyer sur d’autres ressources (mutualisation des connaissances et des outils),
– et je suis moins isolée dans ma démarche professionnelle
- Quels sont vos domaines de prédilection ?
Ma conception du contrôle de gestion c’est vraiment d’être un outil d’aide à la décision. Pour cela, je mets en place des indicateurs de suivi et construis des prévisionnels en collaboration avec la direction et les opérationnels. Autre domaine sur lequel j’ai souvent travaillé : la trésorerie. Cela passe par la mise en place d’outils prévisionnels et le suivi de la facturation client. Enfin, j’apprécie de travailler sur la dimension stratégique et ai été amenée à construire des business plans. Je suis également formatrice certifiée, cela ajoute une dimension pédagogique à mes compétences.
- Comment voyez-vous votre métier dans 10 ans ?
Le contrôleur de gestion est à la jointure de 2 mondes dans l’entreprise : la finance et l’opérationnel. Cela en fait un très fin connaisseur du modèle économique et de tous les rouages de l’organisation interne, mais il lui manque très souvent une dimension : l’extérieur. Dans un monde qui évolue très vite, dans lequel la frontière entre interne et externe tend à être de plus en plus floue, cette dimension devient essentielle. L’exemple de Kodack qui malgré sa culture interne de l’innovation a raté le virage du numérique en est une bonne illustration. Le contrôleur de gestion de demain devra développer les indicateurs tournés vers l’extérieur : benchmarking, développement durable par exemple.