En fonction de leur degré de maturité, les entreprises amendent un exercice réputé lourd et chronophage. Sans pour autant l’abandonner.
Telle une éternelle rengaine dont on est un peu lassé, le budget revient chaque année occuper plusieurs semaines, voire plusieurs mois, le quotidien des entreprises. Si, dans l’esprit de certains, le temps est venu de se passer d’un exercice « obsolète avant d’être terminé », la plupart des sociétés n’envisagent pas de le supprimer mais font tout pour l’alléger et l’adapter à un environnement économique en perpétuel changement. La preuve par quatre.
PERNOD RICARD : un levier de cohésion
Jeter le budget aux orties ? « Impossible, répond, tout de go, Jean-Baptiste Briot, directeur du contrôle financier de Pernod Ricard. Pour nous, il s’agit d’un exercice clef permettant de définir les objectifs de l’exercice à venir. Sans lui, difficile de prendre des décisions d’investissement ou de désinvestissement et de faire des choix avisés d’allocation de ressources. »