Le contrôle de gestion lève enfin le nez du reporting

Si les contrôleurs de gestion disent se soucier de la digitalisation de leurs entreprises, ils restent très attachés à Excel pour leurs activités quotidiennes.

C’est une inversion de tendance qui devrait soulager plus d’un professionnel : après des années d’augmentation , l’Observatoire du contrôle de gestion (1) note une diminution du temps accordé par les professionnels de la matière au reporting, au profit de davantage de prévisionnel – 31 %, en progression de 2 points – et de contrôle interne.

De façon générale, l’implication stratégique de la fonction de contrôleur de gestion semble se confirmer à travers les pages de l’étude. Plus de 7 fois sur 10, le contrôleur de gestion est aujourd’hui associé aux études économiques, au contrôle de gestion des projets, ainsi qu’aux prévisions de trésorerie, du moins dans les structures les plus petites. « Au fur et à mesure que la taille de l’entreprise augmente, la spécialisation des tâches peut limiter le domaine d’intervention du contrôleur de gestion », relativise l’étude. De nouveaux domaines d’intervention sont apparus : les contrôleurs de gestion sont notamment impliqués dans les travaux de fusions & acquisitions et, même si ce n’est encore que très faiblement, dans le reporting du développement durable. Autre domaine largement sous-traité, la gestion du risque. « Nous constatons que le temps accordé à cette tache reste encore trop faible et qu’il faudra que le contrôleur de gestion y accorde plus de temps à l’avenir », estime l’étude.

Lire la suite

Partager :